À 500 jours de l’ouverture des JO de Paris, le hockey français se met en mode « commando » et obtient la labellisation Pôle Élite de l’équipe de France Hommes à la recherche de l’optimisation de la performance collective et individuelle. Deuxième épisode d'une série de 4 articles avec cette fois, l’Équipe de France féminine.
Une préparation accentuée jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024
À l’image du Pôle Élite Hommes, le staff des Bleues a programmé un rassemblement chaque semaine en 2023, pour un total de 85 jours d’entrainements dont une trentaine de matchs. Les Bleues auront ainsi l’occasion de poursuivre leur belle progression constatée depuis plusieurs années. Depuis le début de l’année, les Bleues se réunissent chaque mardi en stage en Belgique. Dès septembre, elles seront réunies 2 jours par semaine au CREPS des Hauts de France, chaque lundi et mardi.
Les Bleues contre l'Autriche lors du TQ pour la Coupe d'Europe (c) Ben Kern
Succession de matchs avant la Coupe d’Europe de cet été à Prague
Pour la Coupe d’Europe II jouée entre le 30 juillet et le 5 août 2023, l’Équipe de France féminine vise une place en finale. En matchs de préparation, elle rencontrera successivement l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, le Japon et l’Espagne. Un programme intense pour une équipe ambitieuse qui entend ainsi jouer la montée en Coupe d’Europe I en 2025. Enfin, en décembre 2023, le collectif espère pouvoir participer à la Nations Cup (soumis à validation de la FIH). Si ce n’est pas le cas, les Bleues en profiteront (comme en 2022 pour affronter les équipes engagées dans cette compétition pour pouvoir se confronter au meilleur niveau mondial.
De meilleures conditions de travail
Désormais labellisées Pôle Élite, les Bleues vont également bénéficier des nouvelles installations du CREPS des Hauts-de-France. Parfaitement adaptée au haut niveau, la Maison de la Haute Performance va leur permettre de travailler dans un top environnement : salle de musculation, centre médical, équipement d’athlétisation, GPS connecté, etc. Le tout dans une situation de modernité, de confort et de convivialité renforcée. Notons que le staff sera prochainement renforcé par un accompagnement à la préparation mentale.
Les échéances de l’Équipe de France A Dames
15 au 18 juin : 3 matchs France-Italie au CREPS des Hauts de France
26 mai au 1er juin : 4 matchs en Allemagne et en Belgique (ALL et BEL u21)
26 au 30 juin à Montrouge / CREPS de Chatenay Malabry : 3 matchs France-Japon
6 au 11 juillet : Stage en Espagne avec matchs contre l’Espagne
18 au 22 juillet : Stage préparation terminale
30 juillet au 5 aout : Coupe d’Europe à Prague (CZE)
Les Bleues contre l'Autriche lors du TQ pour la Coupe d'Europe (c) Ben Kern
Témoignages
Gaël Foulard, sélectionneur de l’Équipe de France : « Il faut garder une certaine vigilance avec la montée en charge pour préserver tout au long de l’année une fraicheur mentale et physique dans le but de monter en puissance jusqu’aux Jeux. L’accent est donc mis sur l’augmentation des rencontres et donc de l’intensité, tout en gardant une fraicheur globale ».
Frédéric Soyez, Directeur de la haute performance de la FFH : « Ce programme ambitieux et ces nouvelles très bonnes conditions changent fondamentalement notre préparation. Elles nous permettent de nous rapprocher de la norme du Haut-Niveau ».
Emma Ponthieu, capitaine et joueuse de l’Équipe de France : « L’équipe va très bien en ce moment. Après les stages physiques du mois de janvier nous avons repris les entraînements à Bruxelles toutes les semaines. Ces entraînements sont très importants, ils nous permettent de nous voir régulièrement, de garder les automatismes et de continuer à travailler et avancer toutes ensembles.
On joue également des matchs amicaux contre l’Italie, qui s’entraîne aussi à Bruxelles. C’est l’idéal pour garder le rythme et tester de nouvelles choses. Ce sont des très bons matchs pour nous, avec une bonne adversité physique et technique. Pour la suite, on va continuer les entraînements à Bruxelles jusqu’à la fin du championnat puis nous allons commencer notre préparation estivale avec beaucoup de stages et de matchs pour arriver au mieux fin juillet à Prague. ».
Delfina Gaspari, joueuse de l’Équipe de France : « Grâce aux entraînements décentralisés l’équipe évolue de semaine en semaine, et on le ressent lors des matchs amicaux que nous faisons. Nous avons la chance de pouvoir jouer assez régulièrement contre l’Italie ce qui nous permet de garder les automatismes que nous avons pu développer ces dernières années.
Nous avons un groupe très soudé qui commence à se connaître par cœur, les connexions lors des matchs sont de plus en plus naturelles grâce aux matchs réguliers que nous faisons. C’est une réelle chance pour nous de pouvoir se voir toutes les semaines.
L’arrivée de plusieurs jeunes dans l’équipe permet d’avoir de plus en plus de concurrence, ce qui automatiquement augmente le niveau de l’équipe, puisque personne n’est à l’abri et doit se donner à 100%. Il y a une concurrence saine qui nous permet de continuer à progresser tous les jours. ».