2 défaites et un match nul, le bilan des 3 dernières confrontations n’est pas favorable à l’Équipe de France qui se présente en challenger face aux Pays-Bas, numéro 1 mondial. Les tribunes de Mönchengladbach sont bien garnies, majoritairement de supporters « orange »...
Résumé du match par L'équipe.
France 0 / Pays-Bas 6
L'équipe de France (c) Cédric Martin
Les Bleus, vêtus de blanc, se présentent sans Victor Charlet, blessé et absent toute la compétition. La pluie a fait son apparition quelques minutes avant le match ce qui refroidit les ardeurs des 2 équipes qui se montrent prudentes en ce début de rencontre. La France obtient un premier PC suite à un déboulé de Timothée Clément sur l’aile droite (7’). Mais le but sur combinaison française est refusé pour une faute préalable sur le blocage. Dommage, les hommes de Frédéric Soyez auraient mérité mieux d’autant que les néerlandais ne nous ont rien montré lors de ce premier ¼ temps (0-0).
Les « Orange » attaquent d’entrée de deuxième ¼ et marquent sur un cafouillage qui bat la défense française (0/1-18’). Ils maintiennent une forte pression qui contraint nos Bleus à tenir des positions très défensives. Les néerlandais imposent leur jeu et marquent à nouveau d’un magnifique tir croisé (0/2-24’). Les Bataves attaquent de tous côtés et concrétisent leur nette domination par un troisième but marqué d’une habile déviation face au but (0/3-26’). Les français ont été largement dominés lors de ce deuxième ¼ temps par les hommes de Jeroen Delmée qui ont clairement passé la surmultiplié !
Les 10 minutes de repos n’ont pas calmé les intentions des néerlandais qui marquent encore sur un centre repris à bout pourtant face aux cages d’Arthur Thieffry (0/4-33’). Les Bleus doivent se contenter de quelques contres et concèdent plusieurs PC et de nombreuses occasions à leur adversaire. Le jeu se stabilise en cette fin de période et les français relèvent timidement la tête sans pour autant réussir à mettre en danger le gardien adverse adverse.
Les Bataves se montrent encore très offensifs en début de quart temps et marquent un 5éme but sur une erreur de relance de la défense (0/5-49’). Engagement et nouvelle attaque rapide des « Orange » qui transpercent la défense tricolore et marquent d’un superbe tir au premier poteau (0/6-50’). La messe est dite et les rares attaques françaises sont facilement bloquées par des néerlandais qui ne lâchent rien.
Les coéquipiers de Viktor Lockwood, capitaine aujourd’hui, n’ont rien pu faire dès lors que le numéro 1 mondial s’est décidé à accélérer le jeu et à imposer sa puissance et sa technique supérieures à celles des Bleus. Un match à oublier tant la domination des Pays-Bas a été intense. Rendez-vous lundi à 15h30 contre les Pays de Galles.
Le match en chiffre :
6 PC pour les néerlandais, 1 pour la France.
Frédéric Soyez, coach de l'équipe de France masculine :
« Le résultat est sans appel, même si nous avons fait une bonne entrée de match. Nous pouvons capitaliser sur ce premier quart au cours duquel il ne nous a manqué que le réalisme et l’efficacité face au but. Que dire de nos adversaires ? Ils sont très techniques, très puissants et très réalistes devant le but. Difficile dans ces conditions de rivaliser avec notre équipe rajeunie. Ce n’est pas une excuse, nous continuons à beaucoup travailler et à progresser, mais il faut rester les pieds sur terre. On espère toujours gagner avant chaque match et je constate que l’équipe n’a rien lâché. Pas de démotivation après ce score fleuve, mais au contraire la volonté de se mobiliser pour, enfin, battre les Pays de Galles qui est notre « bête noire » depuis plusieurs années. »
Théophile Ponthieu, joueur :
« Je suis frustré, nous avons réussi à parfaitement appliquer les consignes offensives et défensives du coach lors du premier quart : rigueur, principes de jeu, combinaisons… La preuve qu’il est possible de rivaliser avec la meilleure équipe du monde… On travaille dur tous les jours et on se rend compte du fossé existant entre nos deux collectifs. Une raison supplémentaire pour continuer dans cette direction. »
Par Eric Delemazure.