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Equipe de France Féminine

Découvrez le portrait de Mathilde Petriaux, 22 ans et gardienne de l'Equipe de France, qui alterne entre son travail à Lille et ses entraînements en Belgique au White Star afin de se préparer aux Jeux Olympiques de 2024 à Paris : « Allez écouter le podcast enregistré pour la rubrique « conquérantes » de madmoiZelle.com ! 
J’y raconte la préparation des JO PARIS 2024 avec l’équipe de france de hockey sur gazon, ma vie de sportive, le développement du hockey féminin et ma passion pour ce sport et le poste de gardienne de but. 
À écouter sur YouTube, la chaîne Madmoizelle et Madmoizelle et ITunes Podcast »

 

Elle revient sur ses débuts dans le hockey

"J'ai toujours été très sportive, j'ai commencé le sport jeune. Toutes petite, mes parents nous ont mis au sport avec mes frères. J'ai commencé le hockey à l'âge de 10-11 ans et mes premiers souvenirs, ce sont les championnats de France où tu partais avec ton équipe dans le Sud de la France où pendant un week-end tu partageais le même sport avec des enfants de ton âge. 

Je n'accrochais pas trop avec les autres sports. Mon petit frère a commencé le hockey avant moi et son coach est venu me voir et m'a proposé d'essayer. J'ai commencé comme ça dans le hockey et depuis je n'ai pas lâché. Tout de suite on fait les championnats, on part en déplacement, on fait des matchs amicaux le week-end... Suite à ces championnats U14, U16, c'est là que j'ai commencé à être sélectionnée pour intégrer l'Equipe de France. 

J'ai fait mes années lycée au CREPS de Wattignies, où il y a le seul pôle hockey féminin de France, et c'est ce qui m'a permis de progresser. J'ai ensuite intégré l'Equipe de France -18 ans et l'été suivant l'Equipe de France -21 ans. J'ai très vite été surclassée et à 17 ans j'étais gardienne de l'Equipe de France adulte." 

 

Pourquoi le poste de gardienne de but ?

"Depuis que je fais du sport, j'ai toujours voulu occuper ce poste qui est particulier parce que tu as une dimension à la fois individuelle et collective. Tu es au service du collectif, mais tu es aussi à part, tu as beaucoup de responsabilités. Il y a cette dimension moins athlétique et endurante mais beaucoup explosive, solide qui m'a tout de suite intéressée. 

C'est un sport qui est amateur en France. En Equipe de France, on a une équipe très jeune avec beaucoup d'étudiantes. Elles ont des aménagements, mais nous au niveau du boulot c'est plus difficile de se libérer. 

En Belgique, on peut qualifier le hockey de semi-professionnel au moins pour les filles et professionnel pour les garçons. C'est un sport qui est plus développé là bas. Ca demande des sacrifices parce qu'il faut partir de la France. C'est très fatiguant et prenant mais on sait que c'est ce qu'il faut pour atteindre le haut niveau."

 

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La préparation des JO en équipe

"Tout ce qui est dimension préparation physique c'est très individualisé donc on est très autonomes dans notre préparation, on a un plan de préparation physique qui est établi à la lettre. Il y a un suivi à distance. On a la chance d'avoir un staff qui est super présent et super investi que ce soit du côté préparation physique ou tactique. Le coach essaye de venir nous voir pour nos matchs de clubs pour voir comment on évolue. Tous les week-ends il regarde nos vidéos pour qu'on garde un niveau constant. Ça donne un cadre plus professionnel nécessaire pour les JO. 

Actuellement la politique de développement à la Fédération Française, c'est vraiment faire en sorte que le hockey se développe et que ça devienne de plus en plus accessible pour tout le monde. C'est vrai que c'est pas facile parce qu'il n'y a pas de terrain dans toutes les villes. Mais des clubs se créent, le développement est en train de se faire. Mais pour le développement il faut de la visibilité et pour la visibilité il faut des résultats et donc c'est compliqué au niveau de la médiatisation parce qu'il y a aussi des questions de budget. C'est beaucoup de choses à prendre en considération mais le développement il est là, il se fait. Il y a cette politique Paris 2024 qui est lancée et on voit qu'au niveau du Comité olympique ça bouge, que la ville de Paris a envie de faire les choses bien, un stade va être créé pour les JO à Colombes... L'idée c'est de par les Jeux donner une meilleure visibilité du hockey à l'international et surtout en France.  

 

Son regard sur le hockey féminin 

 "Le hockey c'est un sport très ouvert, tu peux aller sur le terrain et faire des passes avec un garçon, il n'y a pas du tout de sexisme. Il y a énormément de pays où le hockey est plus développé chez les femmes que chez les hommes. Nous en France c'est l'inverse donc il y a une politique de développement du hockey féminin. L'objectif d'ici 2024 c'est qu'il y ait autant de filles que de garçons licenciés. C'est une initiative de la Fédération, il y a beaucoup de pub et de choses qui se sont développées pour faire en sorte que les filles s'inscrivent au hockey sur gazon

Tu es amenée à partager des choses avec des gens qui ne te ressemblent pas vraiment, avec qui dans le monde du hockey ça matche vraiment parce que tu partages des valeurs, des projets, des ambitions... Sur le terrain on se bat pour la même chose."

  

Découvrez le podcast ici.

 

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